Selon l’article L4121-1 du Code du Travail, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de tous travailleurs de son entreprise, y compris les travailleurs temporaires et stagiaires.
L’employeur a la responsabilité et l’obligation d’adhérer à un service de santé au travail et d’en supporter le coût.
Il doit également s’acquitter des obligations légales suivantes en vue de préserver la santé au travail de ses salariés :
L’employeur n’est pas seul face à cette responsabilité, les équipes de SAT Durance Luberon l’accompagne dans la réalisation de ses obligations légales et dans la prévention des risques professionnels.
Les relations entre employeurs et SAT Durance Luberon sont régies par les textes réglementaires et par les dispositions des statuts et règlement général de l’association. Dans ce cadre, l’employeur doit :
Transposant l'accord national interprofessionnel (ANI) du 9 décembre 2020, la loi du 2 août 2021 doit permettre de renforcer la prévention en entreprise et de décloisonner santé au travail et santé publique.
Le texte s'appliquera au plus tard le 31 mars 2022, sauf dispositions contraires pour certaines mesures (la mise en œuvre de certaines dispositions spécifiques est en effet prévue pour s’échelonner jusqu’au 1er juillet 2024). Il prévoit plusieurs évolutions en matière de santé au travail.
Voici quelques-uns de ces changements :
SPST
Les services de santé au travail (SST) deviennent les services de prévention et de santé au travail (SPST).
Extension des missions des SPST
Les missions des services de prévention et de santé au travail sont élargies : contribution à la réalisation d'objectifs de santé publique ; conseils pour améliorer la qualité de vie et les conditions de travail ; accompagnement dans l'analyse de l'impact sur les conditions de santé et de sécurité des travailleurs de changements organisationnels importants dans l'entreprise ; participation à des actions de promotion de la santé sur le lieu de travail (campagnes de vaccination et de dépistage, actions de sensibilisation aux bénéfices de la pratique sportive...).
Socle de services
Les SPST devront offrir un socle de services et feront l'objet d'une procédure d'agrément (avec cahier des charges national) et de certification par un organisme indépendant.
Dossier médical partagé
L'accès au dossier médical partagé sera ouvert au médecin du travail, qui pourra l'alimenter.
Contribution des médecins de ville
Un médecin praticien correspondant, disposant d'une formation en médecine du travail, pourra contribuer, en lien avec le médecin du travail, au suivi médical des travailleurs (sauf suivi renforcé). Le médecin praticien correspondant ne pourra cumuler sa fonction avec celle de médecin traitant.
Passeport prévention
L'employeur devra renseigner dans un passeport de prévention les attestations, certificats et diplômes obtenus par le travailleur dans le cadre des formations relatives à la santé et sécurité au travail dispensées à son initiative.
DUERP
Le rôle du document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est renforcé avec un programme annuel de prévention des risques professionnels pour les entreprises de 50 salariés et plus. Pour les plus petites entreprises, l'évaluation des risques devra déboucher sur la définition d'actions de prévention des risques et de protection des salariés. La liste des actions sera consignée dans le DUERP et ses mises à jour déposés sur un portail numérique géré par les organisations d’employeurs.
Désinsertion professionnelle
Pour lutter contre la désinsertion professionnelle, plusieurs mesures sont prévues par la loi :
Travailleurs indépendants et chefs d'entreprise
De nombreux décrets d'application sont attendus et permettront de préciser les modalités d'application des différentes mesures introduite par la loi.
En vidéo :
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